Les nouvelles technologies et la gestion de l’éclairage ouvrent la voie à l’éclairage extérieur du futur
Toute la lumière électrique est produite par – et pour – nous les humains. La recherche se concentre désormais sur quelques questions importantes : éclairons-nous nos environnements extérieurs au détriment d’autres espèces ? Et comment pouvons-nous créer un environnement rassurant, en équilibre avec l’écosystème et provoquant le moins de pollution lumineuse possible ?
L’éclairage extérieur prolonge la journée et est nécessaire pour créer des environnements rassurants, sûrs et attrayants, même lorsqu’il fait sombre. Or, toute lumière mal orientée, utilisée au mauvais moment de la journée ou sans besoin particulier peut être considérée comme une pollution lumineuse. En outre, il s’agit d’un gaspillage d’énergie qui peut avoir un impact négatif sur le bien-être humain et les habitats animaux.
« Nous sommes en pleine évolution rapide, où la biodiversité est menacée. Cela se produit en grande partie à cause des humains, et l’éclairage est un facteur contributif. Certains animaux sont attirés par la lumière et d’autres l’évitent, ce qui peut créer un déséquilibre dans l’écosystème, explique Henrik Sandqvist, responsable des produits et des applications d’éclairage extérieur, chez Fagerhult.
Henrik Sandqvist, Responsable des produits et des applications d’éclairage extérieur, chez Fagerhult
Aujourd’hui, il existe cependant un nombre limité de normes consacrées à l’éclairage qui doit être utilisé où et quand. Bioinclusive Lighting cherche à définir un bon éclairage pour le bien-être des personnes et le développement urbain, mais en ayant le moins d’impact possible sur la biodiversité.
« En tant que fabricant de luminaires, nous sommes conscients que nous contribuons à augmenter la quantité de lumière. C’est pourquoi nous pouvons aussi contribuer à faire partie de la solution. Nous suivons la recherche et les normes de référence, et nous nous appuyons sur ceux qui en savent plus que nous. Nous voulons garder une longueur d’avance, et dans le développement de produits, nous gardons toujours à l’esprit l’éclairage bioinclusif. Notre luminaire Evolume 1 a également été utilisé dans une étude menée avec l’Université de Gävle et RISE, et nous sommes heureux de collaborer avec d’autres personnes pour trouver les solutions du futur.
Un environnement lumineux plus sombre
Actuellement, près de 80 % de la population mondiale ne voit pas le ciel étoilé en raison du halo lumineux créé par la diffusion des éclairages. Ce phénomène est difficile à mesurer, mais comme d’autres type de pollution lumineuse, ses effets sont potentiellement néfastes pour les êtres humains, les animaux et l’environnement.
De la même façon que nous éteignons les lumières en quittant une pièce, nous devons aussi veiller à ce que l’éclairage extérieur s’éteigne ou soit réduit lorsqu’il n’y a personne dans les environs. Ici, on comprend très clairement que le bon éclairage, au bon endroit et au bon moment, joue un rôle important.
« De la même façon que nous éteignons les lumières en quittant une pièce, nous devons veiller aussi à ce que l’éclairage extérieur soit éteint ou soit réduit lorsqu’il n’y a personne dans les environs. Henrik Sandqvist
Étant donné que l’éclairage peut affecter les habitats des espèces animales, l’éclairage doit prendre davantage en compte l’écosystème. Lors du remplacement ou de l’installation d’un nouvel éclairage, il est important de poser la question suivante : Quel est l’objectif de l’éclairage ? Comment affecte-t-il l’environnement, les personnes, les animaux et la nature ?
« Notre idée de base est que tous les éclairages doivent avoir un but, et avoir le caractère adéquat et la puissance adéquate. Ils doivent être adaptés en matière de quantité, et orientés uniquement là où ils sont nécessaires. Étant donné que la nature de la lumière est gérée par sa distribution spectrale, nous voulons éviter la lumière dans les longueurs d’onde inférieures. La recommandation générale est donc d’utiliser une lumière aussi chaude que possible.
Annika Jägerbrand (Université de Gävle), Maria Nilsson Tengelin (RISE) et Henrik Sandqvist (Fagerhult).
L’éclairage adaptatif peut également adapter l’intensité lumineuse et la distribution spectrale, et la gestion du temps et de la présence permet un éclairage précis lorsqu’il est nécessaire.
« Ce n’est rien de nouveau, et rien que nous ne résolvons pas aujourd’hui. Mais un bon début consiste à faire appel à un concepteur d’éclairage qui a une bonne connaissance de l’éclairage extérieur, qui voit la situation globale lorsqu’il élabore une solution. Nous continuons à nous concentrer sur la recherche d’une approche inclusive lorsque nous créons une lumière pour les personnes qui soit en équilibre avec l’écosystème », conclut Henrik Sandqvist.
Accent mis sur le produit : Evolume
La série de luminaires Evolume offre un bon confort lumineux et elle est désormais disponible avec plus d’options et de températures de couleur : 2700K, 2200K et PC Amber ainsi qu’avec l’éclairage adaptatif. Ainsi, l’intensité, la répartition des longueurs d’onde et la distribution peuvent être adaptées en fonction des besoins, de l’heure et de la présence.
TEXTE LINDA KARLSSON
PHOTO PATRIK SVEDBERG, FABRIZIO MOGLIA
Notre point de vue sur l’éclairage bioinclusif
Nous diffusons la bonne lumière au bon endroit et au bon moment Avec Bioinclusive Lighting, nous avons à cœur de vous aider à faire des choix judicieux, à envisager l’éclairage extérieur dans une perspective plus large et à tenir compte de l’écosystème dans la planification de l’éclairage.
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